Depuis quelques semaines, la SNCF et, indirectement, la SNCB (lignes Eurostar et Thalys), étaient victimes de « sabotages » sur leurs lignes comme le dénonçaient les médias. L’enquête terminée, ces mêmes médias nous apprennent que les 10 auteurs arrêtés font partie de l’« ultra gauche », qu’il s’agissait de « sabotage concerté » et que c’est la brigade anti-terrorisme de la police française qui est chargée des investigations.
Remarquons que lorsqu’il s’agit de dénoncer des faits commis par l’extrême gauche, les médias (et les politiques) prennent soin de qualifier la mouvance par « ultra gauche » au lieu d’« extrême gauche ». Remarquons aussi également que le mot « terrorisme » ou l’expression « acte terroriste » sont remplacés par «sabotage»; malgré que ce soit bien la brigade anti-terrorisme qui fut chargée du dossier judiciaire… Vu les actes de « sabotage » posés, n’a-t-on pas risqué d’avoir de nombreuses victimes dans le cas où un train aurait déraillé et de tomber dans le terrorisme ?
Constatons enfin, qu’il y a une absence quasi totale de l’identité des auteurs (tout au plus, leurs prénoms), de leur passé, de leur historique politique et leur motivation à commettre de tels actes.
Comme s’il ne fallait pas criminaliser l’ultra/extrême-gauche ! Il est vrai que le système compte encore sur celle-ci comme auxiliaire dans la lutte contre les nationalistes…autant donc préserver les extrémistes de gauche.
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