Bonne ambiance entre révolutionnaires

Dans un article intitulé « Quand l’Armée Rouge se fractionne » du 18 juin dernier, nous évoquions les tensions internes (allant jusqu’à des scissions) qui sévissaient actuellement dans les organisations ultra-gauchistes telles que le Bloc Marxiste Léniniste (BML) et le Secours Rouge (SR)

Et bien, manifestement, le débat s’est encore aggravé suite à deux textes où les différents groupes ne mettent plus de gants pour insulter « les gens d’en face ». De plus, la dispute s’est agrandie puisque outre les deux premiers cités, le journal anarchiste « Tout doit partir » s’est mêlé à la partie.

Ainsi dans une réponse aux critiques du BML et de « Tout doit partir », le SR y va fort et utilise les termes de : « délire et imbécillité », « textes sectaires », « malhonnête et nauséeux », « imbéciles des 2 bords » (comprendre les gens du BML et les anarchistes) et de « sectarisme obtu… »

Le BML s’est aussitôt fendu d’un texte vengeur au titre évocateur : « Exercice de style anti-communiste : le SR se lance dans la politique ». Texte dans lequel, les noms d’oiseaux ne manquent pas non plus. Jugez-en plutôt :«auraient mieux fait de se taire », « anarchistes de salon », « le SR est une agence de voyage», « contribution à l’idéologie et la propagande bourgeoise », « pet anti-communiste longtemps retenu (NDLR 🙂 ), « n’importe quoi politique », et last but not least la savoureuse phrase suivante : « La commune de St Gilles ne se résume pas aux cafés et brasseries du parvis, refuges à bobo bien connu, tant de l’intelligentsia proche du PS que des « artistes » et autres anarcho-autonomes de toute tendance » (NDLR : que c’est bien dit 🙂 ).

Quoi qu’il en soit, nous ne saurions trop conseillé aux protagonistes d’éviter de trop se fâcher les uns les autres, surtout lorsqu’on connaît les méthodes déjà utilisées par certains d’entre eux…Une des figures de proue du SR étant un meurtrier, ancien membre des Cellules Communistes Combattantes. De plus, le SR compte en son sein d’autres personnes naguère condamnées pour meurtres crapuleux…
Ce serait bête que ça se termine à coups de 9 mm.

Les joies de l’amalgame

Dans un article précédent, nous évoquions des débats internes de plus en plus durs à gauche sur le positionnement en rapport au conflit moyen-oriental. Nous avions parlé de Claude Demelenne qui avait écrit un article au vitriol sur les « pro-Hamas », les accusant quasiment d’être des agents iraniens.

Réponse du berger à la bergère sur le site du CLEA qui est une association de gauche spécialisée dans la défense de groupes considérés comme terroristes par l’UE et la Belgique (DHKP-C, etc…) et dont Nadine Rossa Rosso (principale visée par Demelenne) est membre.

On y traite l’auteur en question de : « mauvais apprenti Bernard Henri Levy »-, on l’accuse d’avoir « lancé un appel au meurtre politique (seulement politique ?) » contre Rossa Rosso, on traite son article de « journalisme douteux remplis d’étiquettes »

Bref, l’ambiance va de mieux en mieux au sein d’une gauche pétrie de ses contradictions au fur et à mesure que la société multiculturelle, qu’elle a toujours défendue, va vers l’échec que nous avons toujours annoncé et qui se transforme en communautarise.

Et enfin, ils ont ainsi l’occasion de goûter aux méthodes et aux amalgames qu’ils ont tant utilisé contre les nationalistes.

James Bond est antifa !

Dans de nombreux milieux antifascistes et de gauche, le magazine britannique Searchlight est LA référence dans le journalisme d’investigation « antifasciste » avec le succès populaire qu’on connaît puisque plus de 25 ans d’existence de Searchlight n’ont pas empêché Nick Griffin du British National Party de se faire élire au parlement européen aux élections de juin dernier.

Mais ces derniers temps, Searchlight a perdu beaucoup de sa superbe dans le milieu de gauche où nombre de militants lui reprochent ses accointances avec les services de renseignement britanniques.

Après avoir appris que nombre de groupes « antifa radicaux » et théoriquement anti-système, bénéficiaient de subventions de la communauté européenne mais aussi des ministères de l’intérieur de plusieurs états européens ainsi que d’officines très liées au monde capitaliste, la mouvance de gauche européenne a eu une nouvelle douche froide en apprenant les liens entre Searchligt et les divers services de police et de renseignement.

En effet, le rédacteur en chef de Searchlight, a admis avoir travaillé main dans la main avec les services de police britanniques et avec le MI5 qui sont les services secrets intérieurs (l’équivalent de notre Sûreté de l’Etat).

Pire encore, certains groupes anarchistes anglais (les éditions Kate Sharpley Library ou le site anarchiste Libcom) lui reprochent de profiter des contacts, pris au nom de l’antifascisme, pour rassembler aussi des informations sur l’extrême-gauche et de participer à des opérations de dénigrement interne dans les milieux de gauche.

Diffamateurs, affabulateurs, indicateurs de police ! Plus que jamais : Antifa, ah ah ah !

Timides ou faux-culs ?

Les gens du Mouvement NATION nous communiquent l’anecdote suivante. En avril dernier, un inconnu « Institut liégeois d’histoire sociale » avait contacté le mouvement identitaire via mail, en demandant la liste des futurs candidats aux élections et leurs coordonnées afin, soi-disant, de leur demander un exemplaire du matériel électoral qu’ils allaient utiliser.

Il s’est avéré que l’énigmatique Institut était en fait un des nombreux et opaques centres d’études du parti Socialiste…et qu’il attend donc toujours la réponse de nos amis.

NATION en profite pour nous demander de faire savoir aux nombreux antifa (pseudo-journaleux ou apprentis agents secrets) qui nous lisent qu’ils sont priés de faire leurs commissions eux-mêmes. Ca fera gagner du temps à tout le monde.