La récente manifestation du « Front contre la violence » regroupant le 10 novembre dernier à Gand, des militants de la N-SA mais également de Jeune Nation et du KVHV (étudiants nationalistes) n’en finit pas de faire parler d’elle.
En effet, les médias ont largement évoqué cette soirée qui a vu battre un record de Belgique dans les arrestations administratives puisque ce ne sont pas moins de 409 personnes qui ont été interpellées (principalement des militants de gauche).
Autre point remarqué, c’est l’agressivité des militants anarcho-marxistes qui n’ont pas hésité à délibérément agresser 2 policiers en civil qui ont dû être brièvement hospitalisé.
Enfin, comme souvent, lors de tels fiascos militants, le débat reprend de plus belle entre organisations gauchistes qui se renvoient la balle pour déterminer de qui est-ce la faute ?
Trois camps semblent se dessiner :
Les Blokbuster et Étudiants de gauche Actifs, tous deux pseudopodes du Parti Socialiste de Lutte. Ils étaient les organisateurs de la contre-manifestation. Une fois encore, ils se déchargent de leur responsabilité et dès la dissolution, ils se sont enfuis vers leur local afin de ne pas être mêlé aux incidents dont il était évident qu’ils allaient éclater.
Une nouvelle fois, nos trotskistes ont mis le feu au poudre et puis s’en sont lavé les mains. Tout en critiquant par après les anarchistes, responsables des violences.
L’AK (Anarchistisch Kollektief – Collectif Anarchiste), défenseur de la ligne dure consistant à rechercher la confrontation soit avec les nationalistes soit avec la police. C’est dans ce cadre que les « anars » organisent après ce genre de cortège, des « street party » visant à rassembler du monde autour d’un évènement…avec l’espoir de manipuler les gens présents et de provoquer des incidents contre la police. Ils sont les responsables des violences du 10 novembre et c’est eux qui ont amené les manifestants « indépendants » dans la souricière que la police avait tendu et qui leur a permis d’arrêter autant de gens et avec autant de facilité
Le COMAC enfin (le mouvement de jeunes du Parti des Travailleurs de Belgique) qui a appelé ses sympathisants à ne PAS participer à la manifestation des Blokbusters. Se disant vouloir protéger ses militants de la « violence fasciste ». On avait connu les jeunes du PTB plus courageux…mais que voulez-vous, tout fout le camp ! En réalité, COMAC voulant se donner, à l’instar du PTB, une image très policée n’a pas voulu que cette image ne soit endommagée par des actes de violence dont il était évident qu’ils allaient éclater.
Le débat n’est pas encore terminé et les prochains rebondissements pourraient concerner les milieux anarchistes qui semblent enfin tomber dans le collimateur de la justice. Nous y reviendrons très bientôt.
Filed under: Violences | Leave a comment »
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.