Depuis plusieurs années, le 9 mai est devenu un rendez-vous « incontournable » pour ce qu’on appelle l’extrême-gauche et l’extrême-droite française.
A l’origine : la mort en 1994 d’un militant nationaliste français, Sebastien Deyzieu, à l’issue d’une tentative de manifestation à Paris. Cette mort est depuis lors, régulièrement commémorée. Et depuis plusieurs années , des groupes d’extrême-gauche organisent des contre-manifestations.
Cette année, différents facteurs rendaient ce 9 mai un peu particulier ! D’abord, il tombait un dimanche. Ensuite, les nationalistes avaient décidé de joindre la commémoration de Deyzieu à l’hommage à Jeanne d’Arc. Enfin, la mouvance radicale et autonome semblait reprendre du poil de la bête et cela allait être une bonne occasion de faire un bilan des forces en présence.
Du côté nationaliste, ce bilan est aujourd’hui connu : un millier de manifestants, organisés en divers groupes et qui ont tenu un cortège d’un style que l’on n’avait plus vu depuis très longtemps.
Sans oublier, les 2500 nationaux-catholiques qui ont défilé l’après midi même si c’était plus précisément dans le cadre de l’hommage à Jeanne d’Arc.
Mais regardons plus précisément, le bilan de cette journée pour l’extrême-gauche…
Premier constat, alors que le cortège nationaliste se déroulait le matin ; nos champions de l’antifascime ont décidé de manifester l’après-midi !!! Curieuse manière d’essayer d’arrêter le fascisme…
On aurait pu croire qu’ils se réservaient pour avant ou après leur manifestation. Mais rien ne s’est passé :
– les slogans nationalistes ont retenti devant Jeanne d’Arc sans une seule note discordante,
– un dépôt de fleurs a eu lieu à l’endroit du dècés de S. Deyzieu sans plus d’incidents,
– la manifestation catholique a été tout aussi paisible.
Sur les forums, les antifa écrivaient pour qui voulait le lire qu’en marge des manifestations, les « fachos » allaient devoir raser les murs. Dans les faits, le cortège nationaliste du matin n’avait aucun service d’ordre constitué. Quant au cortège national-catholique, s’il possédait un SO, celui-ci ne dépassait pas la centaine de personnes (ce qui est un peu léger pour 2600 personnes) et semblait bon enfant.
En face, par contre, un SO super équipé et casqué. Finalement, on se demandait qui était le chasseur et qui était le gibier.

Au niveau du nombre aussi, on allait voir ce que l’on allait voir. Et on a vu ! Tous groupes confondus, 3500 nationalistes dans les rues de Paris contre 700 antifa, pourtant supportés par des partis politiques comme la NPA de Besancenot.
Reconnaissons que certains antifa sont pourtant passés à l’action..en agressant les passagers d’un bus de la pourtant bien paisible association catholique « Civitas » sur le chemin du retour vers Lille. Blessant 4 personnes dont une personne agée.
Les grands stratèges antifa n’ont pas pensé qu’après une telle escapade, il n’était guère aisé de semer la polce quand on est…en bus. En effet, le commando antifa s’est enfui dans son propre bus de 50 personnes…permettant à quelques simples gendarmes de l’autoroute de l’intercepter. Bilan de cette action hautement stratégique : 50 militants antifa interpellés, identifiés par la police (merci pour les RG !) et certains sans doute poursuivis. Certains prétendent d’ailleurs que les noms des agresseurs font déjà le tour de Lille…Bref, du grand art !
Pour terminer, nous ne résistons pas au plaisir de vous livrer la conclusion d’un vaste article, sans concession, qu’a publié l’association mi antifa-mi policière Réflexes, qui termina un article consacré à ce 9 mai par la phrase à laquelle, nous souscrivons totalement : « Le mouvement antifasciste a des raisons d’être inquiet !
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