Les petits partis qui avaient soutenu le parti maoïste tout au long de la campagne électorale se sont tous fait roulés dans la farine. Et de nombreux militants de gauche leur reprochent d’avoir oublié nombre de promesses et d’avoir eu un discours bien trop populiste.
Ainsi, sur les réseaux sociaux se multiplient les critiques.
Nous vous livrons ici quelques exemples tirés de publications des animateurs d’une page facebook de gauche intitulée : « Une Belgique libre de tous extrémistes ».
En 2014, après autant d’années d’insignifiance politique, ils (NDLR : les gens du PTB) grimpent dans les sondages, grâce à un discours populiste à forte connotation sociale. Mais la déception des électeurs est grande. A peine installés dans les hémicycles parlementaires, les quelques élus ne s’intéressent pas du tout aux problèmes belges (…)
Le discours antisémite qui se veut « seulement » antisioniste, vieux refrain, sur la ploutocratie internationale, forcement juive, capitaliste et puissante, revient dans l’actualité. Prétextant défendre la cause palestinienne, le PTB bat le pavé avec des militants de l’islamisme, certains d’entre eux soutenant des organisations considérées terroristes par l’Union Européenne.
Pensant manipuler électoralement la population musulmane de Belgique, le PTB se fait à son tour instrumentaliser par les fans de la Charia. Qui trouvent par ce biais un moyen d’avancer masqués dans notre société (…), le PTB oublie aussi les problèmes sociaux des Belges qui les ont élu. Oubliés les ouvriers d’Arcelor Mittal de la région liégeoise, qui ont surtout permis au PTB d’avoir quelques élus et près d’un million d’euros en dotations parlementaires diverses. Effacés les 20.000 logements sociaux fictifs qui enjolivaient les discours électoraux. Ignorés les petits indépendants qui s’écroulent sous les taxes. Fini avec les discours sur les impôts des grandes fortunes. Oublié le discours sur la liberté d’expression.
A la décharge du PTB, on notera que ces remarques proviennent de pages fb et de profils fb bidons dont certains se demandent s’il ne s’agit pas de créations de services de renseignement dont le but est de discréditer toute force d’opposition radicale, tant de gauche que de droite. Ceci sur le modèle de ce qui existe en Grande-Bretagne où l’équivalent anglais de la NSA a créé une structure spéciale chargée de semer le trouble et la zizanie au sein des mouvances « radicales ».
Mais peu importe que ces critiques soient formulées par des idéalistes déçus où des flics dissimulés ; il n’en reste pas moins qu’elles sont pertinentes pour l’essentiel.
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