En regardant de plus près !

Le stand de propagande d’un groupe d’extrême-gauche est souvent révélateur de ce qui se cache derrière les mots de démocratie, pluralisme, liberté, anti-impérialisme, etc….

Un bel exemple ici avec le stand que « Bruxelles Zone Antifasciste[1] » avait installé à un concert « hip-hop antifasciste » qui s’est déroulé ce 4 février à Louvain-la-Neuve[2]

Sur cette table, on retrouvait des autocollants appelant à la libération de Damien Camelio. Camelio est un militant anarchiste français passé de la consommation d’héroïne à la contestation violente. C’est en fait son second séjour en prison pour des actes de violence politique. La première fois, ce fut pour divers incendies volontaires visant une caserne, une prison et un établissement religieux, etc… Actuellement, il est détenu par rapport à des violences commises en groupe à Paris en marge d’une manifestation contre la loi du travail.

damien

A noter que cette solidarité se manifeste également de manière violente puisque le site « Secours Rouge Belgique » revendique quasi ouvertement l’incendie d’un véhicule d’une entreprise de sécurité comme marque de solidarité avec Damien Camelio. A noter que le Secours Rouge est actuellement le partenaire des initiateurs[3] de « Bruxelles Zone Antifasciste » avec lesquels ils partagent un local situé Chaussée de Forest dans la commune bruxelloise de St Gilles. Pour plus en savoir sur cette coopération, LIRE ICI !

 

revendication

Bientôt, les revendications d’attentats à la bombe à Bruxelles ?

 

Pour rester dans la même ambiance, on retrouve aussi sur cette table des visuels qui appellent clairement à la violence avec des images de personnes cagoulées et jetant des projectiles, tout cela sur fond d’incendies. Vous avez dit démocrates ?

 

violences

Exemple de la vie démocratique comme en rêvent les gauchistes

 

Assez cocasse aussi, mais très révélateur, le drapeau « antifa » associé à une étoile de David. Vu la nature du logo, il faut bien entendu ne pas y voir une association à l’ensemble de la communauté juive, dont nombre de membres n’apprécient guère les groupes de ce type mais bien une sorte de groupe « antifa sioniste ». Ce qui ne manque pas de sel lorsqu’on sait que les mêmes prétendent se soucier des droits du peuple palestinien. Ce type de logo explique néanmoins mieux que ces milieux soi-disant proches du Tiers-Monde sont de plus en plus timides dans la dénonciation de l’impérialisme. Là aussi, manifestement, il y a un moment où, comme un camarade écrivait récemment, le maître tire sur la laisse…

sioniste

Enfin, très curieusement, sur une photo du stand en question : deux pièces sont floutées. On peut légitimement se demander ce que ces défenseurs de la liberté et de la démocratie ont à cacher !

Il est évident que cette mouvance est de plus en plus agressive et que ses références sont de plus en plus orientées sur la lutte violente. Si nous l’avons vu, les services de renseignements certainement aussi. Si demain, cela tourne mal et qu’il y a une tragédie, l’Etat ne pourra donc pas dire qu’il ne savait pas !

 

[1] Les fascistes, on ne sait pas mais pour ce qui est des nationalistes, ils font néanmoins à peu près ce qu’ils veulent à Bruxelles

[2] L’ambiance était pas mal mais ce fut loin d’être la grande foule. Heureusement qu’il y avait un grand nombre de groupes, ils purent ainsi être leur public à tour de rôle…

[3] Les Jeunesses Libertaires