Depuis des années, les gauchistes liégeois se la jouent « Liège zone antifa », c’est-à-dire « à Liège, l’extrême-droite n’ose jamais venir ». Alors que rien n’est moins vrai comme indiqué en détail ci-dessous :
- En novembre 2011, de nombreux militants de Nation font face à la crapule gauchiste en marge d’un rassemblement contre l’insécurité.
- Nation a mené plusieurs maraudes sociales en plein Liège.
- Nation a effectué des tractages publics sur le marché de la Batte, au vu et au su de tous…
- Nation a effectué de nombreux tractages et collages en région liégeoise
- Rajoutons l’omniprésence de Nation dans la mouvance gilet jaune et son implantation de plus en plus importante dans le grand Liège et on comprendra mieux l’excitation des milieux gauchistes contre ce mouvement identitaire et solidariste.

Militants de Nation, en nombre, dans le centre de Liège en novembre 2011
Au point que certains passèrent à la vitesse supérieure en attaquant, en octobre dernier, un local patriote avec une bouteille incendiaire. Et en essayant d’encore attaquer le même local, le 22 décembre dernier. Avec un résultat plutôt mitigé comme l’indique ce récit provenant d’un des propres sites de la mouvance antifa liégeoise et dont un des sous-titres était « Solidarité avec les personnes blessées » : « Lorsque j’arrive, comme tout le monde je me rends compte qu’on est en fait accueilli-e-s par les nazillons déjà sur place (et visiblement au courant) à coups de bâtons, barres de fers et pétards de gros format. Un-e des compagnon-ne-s qui était pas loin de moi a cassé une petite vitre du bar. Les fafs utilisent leurs outils pour mettre des coups, dispersion, deux ou trois personnes têtes brûlées se font sauver par des compagnon-ne-s (merci à elles) qui prennent des coups à leur tour, les flics arrivent deux minutes plus tard. »

En plein centre de Liège toujours, en octobre 2017
Suite à ce revers, il semble que l’extrême-gauche anarcho-marxiste liégeoise essaie une fois de plus de se réorganiser. Petit rappel de la pétaudière gauchiste locale.
Veille Antifa est devenu Liège Antifa. Ce groupe facebook avait été créé à l’origine à la suite de manifestations de citoyens contre l’insécurité, actions qui culminèrent avec l’action de novembre 2011 dont on parle plus haut dans cet article.
Centre Kali : local situé Rue Saint Thomas à Liège occupés par divers groupes gauchistes et dont il serait sans doute intéressant de savoir avec quels subsides publics, il est payé. Comme quoi, c’est plus facile d’être révolutionnaire quand ce sont les amis du PS qui paient la note. Il y aussi les locaux de l’asbl « Barricades » (quel nom sentant bon la démocratie…) et situé Rue Pierreuse, toujours à Liège.
Action Autonome Liège : dont le seul fait d’armes, à part poser dans des photos martiales et aller faire le touriste de la violence à l’étranger, a été le fait d’être l’objet d’un contrôle très poussé par la police à Vottem, en marge d’une manifestation en faveur des sans-papiers, au sein de laquelle ils espéraient organiser un « black-bloc ».

Paraître n’est pas être, comme les antifa liégeois l’ont récemment appris à leurs dépens…
Action Antifasciste Liège Banlieues : Groupe apparu très récemment et qui semble être une scission au sein de la mouvance antifa liégeoise. En effet, suite à l’attaque à la bombe incendiaire du local patriote en octobre dernier, des tensions internes sont apparues chez les antifa. En effet, certains estimaient cette action par trop dangereuse en terme de répression (il s’agit quand même de tentative d’incendie d’un bâtiment habité) et s’en sont publiquement désolidarisés.
Aujourd’hui, cette mouvance explosée appelle à la création d’un vaste Front Anti Fasciste. Il semblerait que vu son marasme actuel, la mouvance antifa soit manifestement à la recherche d’un grand frère pour le soutenir. Qu’il s’agisse du PS, des syndicats ou de l’extrême gauche institutionnalisée (PTB…). Oubliant un peu vite ce qu’écrivaient leurs idoles des CCC[1] sur la création de fronts « anti-ceci ou anti-cela », disant que tout cela ne servait qu’à faire diversion des luttes qui pourtant étaient, pour eux, bien plus essentielles : la lutte contre le système politique et le capitalisme.
Mais bon, nous l’avons souvent dit et répété : l’extrême-gauche d’aujourd’hui joue toujours un peu plus, le rôle d’auxiliaire du système politico-financier au pouvoir. Leur attitude dans le cadre des gilets jaunes en est la plus belle preuve puisque les gauchistes ont refusé le concept de « front uni contre le système » et ont préféré chercher la confrontation avec les nationalistes, au sien même des gilets jaunes.
[1] Cellules Communistes Combattantes, groupe terroriste responsable dans les années 80 de dizaines d’attentats et de la mort de deux pompiers, et dont les anciens et leurs successeurs sont aujourd’hui regroupés dans Secours Rouge, partie prenante de la mouvance antifa
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