Quand les gauchistes mentent et se déballonnent !

Le 5 décembre dernier devait se tenir à Bruxelles, un rassemblement contre le racisme en soutien aux parents de Mawda (petite kurde tuée accidentellement lors d’une course -poursuite avec des passeurs migrants), etc….

La Gauche anticapitaliste, organisatrice de l’évènement l’a annulé quelques jours auparavant en annonçant qu’elle était interdite par la ville de Bruxelles(1). Et en profitant pour dénoncer cette mesure « anti-démocratique » et blabla…Or, il semblerait que la Gauche anticapitaliste oublie de tout dire…

En effet, à la lecture du rapport de police transmis au bourgmestre avant toute manifestation, on peut lire que l’organisateur Alex Farkas, militant gauchiste bien connu, a refusé tout dialogue avec les autorités. Mieux encore, que malgré tout il lui a été proposé  des solutions alternatives pour  pouvoir néanmoins organiser quelque chose, malgré les mesures covid. Solutions qu’il a toutes refusées …

Alors si on peut aller jusqu’à comprendre le côté  » en tant que révolutionnaires, on ne parle pas avec la police « ; il faudrait quand même alors assumer la démarche et expliquer que c’est cet entêtement qui a provoqué l’interdiction pure et simple !

Et puis surtout, quand on veut jouer le « révolutionnaire », alors on ne se soumet pas à une telle interdiction…Or la Gauche anticapitaliste n’a strictement rien fait face à cette interdiction, se contentant de dénoncer le manque de démocratie…

Alors, on  savait que l’extrême gauche avait pris l’habitude qu’on lui tolère tout en Belgique mais on pensait qu’il leur restait malgré tout un peu de « couilles »…Eh bien non !

(1) A cause des mesures covid, mais aussi par peur d’action des bandes urbaines en ce qui était le premier week-end de réouverture des magasins, et accessoirement à cause du risque de confrontation avec des militants de NATION autour de la statue de Léopold

Quand on voit le style de communication des jeunes de la Gauche anticapitaliste, on comprend mieux certaines choses lol

Le « Al Qaeda » gauchiste commence à semer ses graines de terrorisme!

Cette semaine en France a été démantelée une cellule de militants d’extrême-gauche qui se préparaient à commettre des actions terroristes.

Ces militants ont été pris avec des fusils de chasse et des matières nécessaires pour la fabrication d’engins explosifs. Mais surtout certains d’entre eux ont avoué qu’ils préparaient des attentats contre policiers, militaires et gendarmes.

Mais outre le fait qu’il y avait longtemps qu’on n’avait pas attrapé des militants gauchistes qui étaient dans un stade aussi avancé de préparation d’actes terroristes, c’est le profil d’un d’entre eux qui a attiré particulièrement notre attention.

En effet, un certain Florian D. semble être le meneur de ce groupe. Or, il se trouve que l’intéressé fit partie de « Brigades Internationales » gauchistes parties soutenir les Kurdes au Rojava (Kurdistan syrien)[1]. Officiellement pour les soutenir dans leur combat contre DAESH, en réalité pour y acquérir une expérience en guérilla urbaine et en fabrications d’explosifs. Expérience dont d’ailleurs Florian D. semblait avoir commencé à faire profiter ses camarades français.

Nous avons à plusieurs reprises parlé de ces « Brigades Internationales » (lire ICI et ICI) en avertissant que, à l’instar des volontaires étrangers du Djihad, le retour de ces « combattants » allait tôt ou tard poser problème au niveau des risques de terrorisme. A raison semblerait-il. Et il est à craindre qu’il ne sera pas seul à essayer de mettre en pratique ici, ce qui a été appris au Rojava.

Pour rappel, on sait qu’au moins un militant de la mouvance anarcho-marxiste belge s’est aussi rendu au Rojava…


[1] Via une organisation internationale qui, en certains points, rappelle le concept de fonctionnement d’Al Qaeda : utiliser un « sanctuaire territorial » et y attirer des révolutionnaires du monde entier pour les former à la guérilla

Le retour des C.C.C?

C.C.C. (Cellules Communistes Combattantes) était le nom d’un groupe terroriste gauchiste, auteur de nombreux attentats en Belgique entre 1984 et 1985 et qui a le sang de 2 pompiers sur les mains.

En 1985, le groupe fut démantelé par la police mais depuis, il a toujours subsisté un cercle de sympathisants actifs.

Les cercles pro-C.C.C . se sont d’abord réunis dans divers  groupes de soutien à leurs prisonniers. Groupes qui ont débouché sur la recréation d’une branche belge du « Secours  Rouge » (association internationale de soutien aux groupes révolutionnaires et terroristes maoïstes). Sur un plan  plus politique, cette mouvance s’était regroupée au sein du bloc Marxiste-Léniniste. Bloc dont on peut ne dire qu’il fut en bêton, puisqu’il implosera assez vite en 2009 et par la suite mettra fin à ses activités, en 2010.

Voici la belle brochette de démocrates et d’humanistes encensés par nos maoïstes locaux

Sur ses décombres, on verra apparaître divers groupes : une mouvance se revendiquant « antifa », un centre de documentation marxiste-léniniste-maoïste  (publiant des textes théoriques et historiques aussi longs qu’indigestes) et un collectif « Classe Contre Classe  » qui fut très éphémère.

Or ce 30 novembre, on a appris la création officielle d’une organisation du même nom et provenant de la même mouvance, puisqu’elle a intégré en son sein le Secours Rouge. Les initiales de ce groupe (Classe Contre Classe) sont bien évidemment une allusion évidente aux C.C.C. terroristes évoqués en début de cet article.

Alors en soi, ce n’est pas la nouvelle du siècle. Ce n’est qu’une tentative de plus pour la mouvance maoïste de s’organiser.

Mais la référence au groupe terroriste C.C.C  n’est pas innocente et l’on doit constater que ce nouveau mouvement assume l’usage de la  violence : « Nous considérons la violence révolutionnaire comme un moment inévitable de la lutte (…). Cette violence, chez les révolutionnaires, ne doit pas être l’expression d’une rage individuelle mais une forme de la lutte obéissant aux mêmes critères de décision et d’évaluation que les autres. » (Texte de fondation de « Classe Contre Classe », publié le 2 octobre 2020).

Ensuite, il faut savoir que c’est cette mouvance qui, au travers d’une organisation internationale dénommée ICOR (acronyme qui signifie en français « Coopération Internationale de partis et d’organisations révolutionnaires ») a organisé une sorte de légion gauchiste internationale partie  s’entraîner à la lutte armée au Rojava (Kurdistan syrien) : voir article ICI !

Alors, ce n’est pas demain que nos maoïstes locaux vont arriver à leurs fins, dont on a une meilleure idée en lisant ceci : « Notre objectif final est le communisme, une société sans classe et sans État… » (Texte de fondation de « Classe Contre Classe », publié le 2 octobre 2020).

En effet, pour l’instant, leurs seuls faits d’armes actuels consistent en quelques collages sauvages et au fait de détruire, de manière assez virile, quelques abris-bus lors de manifs sauvages. Mais il n’en reste pas moins qu’il faudra garder l’œil, sur ces administrateurs de la lutte armée.