Les « collabos » des antifa !

Nous avons déjà évoqué le « deal  » conclu avec certaines personnes « d’extrême droite » et l’officine anti-nationaliste « Résistances ». Deal dont le concept est le suivant : les uns balancent à Résistances, et en contrepartie, Résistances les ménage voire même leur donne une importance très exagérée. Ainsi la moindre de leur réunion dans une arrière cuisine est présentée par Résistances comme un scoop intergalactique et la preuve du développement (lol) irrésistible (relol) du groupe en question.

A un autre niveau, voici 2 ans, a circulé une photo d’un animateur de Résistances, attablé en toute camaraderie avec un cadre bruxellois du Vlaams Belang. Et selon nos informations, ces rencontres se tenaient de manière régulière.

Mais du côté francophone, on possède aussi ce genre d’individus que nous avons baptisé « antifa de droite » et qui souvent appartiennent à cette droite molle et lâche, cette droite sans vraie conviction, toujours en retard d’une génération, ringarde et prête à tout pour essayer que le système les avantage un petit peu. Y compris jusqu’à collaborer avec la flicaille de la pensée de gauche pour régler leurs comptes.

Et au plus, ils vont mal politiquement, au plus ils s’enfoncent dans ce genre de comportement.

Ainsi récemment, le site Résistances a cité une note interne de Nation datant de plusieurs années, présentant celle-ci comme un fichage politique des militants de Nation.

Nous nous sommes donc renseignés auprès de la direction de Nation qui nous explique qu’il ne s’agit pas de fiches politiques, ce qui serait absurde puisque par définition, lorsque quelqu’un adhère à un mouvement, on n’a plus besoin de le situer politiquement…

La direction de Nation nous parle de notes internes de sécurité, destinées à informer la direction du Mouvement de l’époque de suspicions existantes envers quelques personnes par rapport au fait qu’elles auraient été des informateurs de services de police ou de renseignement. A Nation, on nous dit que c’était aussi leur devoir de protéger les autres membres par rapport à d’éventuels informateurs de police.

Rappelons qu’il est bien connu que les services de répression essaient de s’informer par tous les moyens sur toutes les organisations considérées comme «subversives»

Nous avons même pu consulter une de ses notes de sécurité. Selon Nation, il n’y en aurait eu que 2, concernant au total 4 personnes.

Nous y avons lu nombre de précautions :

  • « des scrupules à jeter l’opprobre sur des « camarades » contre lesquels, on a rarement des preuves formelles et par rapport on a toujours peur, malgré tout, de se tromper »
  • Il faut néanmoins être très prudent avec ce genre de choses.
  • un faisceau de présomption qui font penser
  • d’avoir un doute raisonnable par rapport à la personne.

Quant aux soupçons, pour ceux que nous avons lu (et sans porter de jugement), il sont accompagnés soit de documents soit de faits précis qui, en tous cas, posent en effet question.

Bon ceci dit, et pour en revenir à l’objet de cet article, ce qui nous intéresse, c’est surtout qui a bien pu donner à Résistances, cette note ? Ici l’investigation est facile à faire, vu que selon la direction de Nation, cette note n’avait été en possession que des 3 membres de la direction du Mouvement à l’époque (en 2017 !).

L’un des trois a claqué la porte de Nation en 2019, a essayé de lancer une dissidence (qui vivote) avant d’en démissionner déjà en 2020. Et il a d’ailleurs fourni (et c’est officiel) cette note aux services de police dans le cadre d’une plainte qui n’a rien à voir avec le sujet et pour une raison que l’on ne perçoit pas trop puisqu’elle ne représente en rien, un fait illégal.

Alors peu nous importe que quelqu’un ait des griefs (justifiés ou non) envers Nation, peu importe que quelqu’un ait fourni directement ou indirectement ces infos à Résistances, nous estimons inacceptable de collaborer avec des sites tels que Résistances et pour quelque raison que ce soit.

La meilleure preuve que c’est toujours se tirer une balle dans le pied, c’est qu’à cause de cette indiscrétion, Résistances a mis publiquement[1] au pilori, un individu qui justement avait rejoint la dissidence anti-Nation.

Comme quoi, le serpent finit toujours par se mordre la queue !


[1] alors que cette note semble avoir été d’une diffusion très limitée pour justement éviter les accusations péremptoires

Certains comportements sont
à vomir