Le MAS (Mouvement pour une Alternative Socialiste), trotskiste, héritier du groupe Militant et cheville ouvrière du groupe antifa Blokbusters vient encore une fois de changer de nom. Ce sera dorénavant le PSL (Parti Socialiste de Lutte).
Mais dans certains milieux de gauche très radicale, on perçoit cela comme une normalisation du groupe en question qui va courir après le « socialistement correct ».
Et cette impression va certainement se confirmer après que le PSL se soit distancié d’une action commune qui devait être menée, dans le cadre de la Journée Internationale des Femmes, avec le Comité des Opprimés Immigrés (COI) et l’Initiative Femme de la Fédération des Associations Kurdes en Belgique (Fek-bel).
La raison : les deux organisations en question avaient décidé de collaborer avec le Secours Rouge, une organisation qui soutient à peu près tout ce qui existe comme groupe terroriste dans le monde : DHKP-C turc, Sentier Lumineux péruvien, CCC belges, violences des autonomes, etc…
Et manifestement, le PSL tient à la révolution mais pas celle où il faut prendre des risques. Nous citons d’ailleurs l’avis du PSL sur les groupes terroristes de gauche des années 80 : « Il s’agissait de groupes isolés constitués d’éléments petit-bourgeois qui voulaient donner une leçon au mouvement ouvrier, qui voulaient par leur activité individuelle et isolée impulser une révolution à la classe ouvrière. Le mouvement ouvrier – le plus souvent considéré par ces organisations comme une masse ignorante qui doit être poussée à plus de radicalisme par l’action de ces ‘intellectuels radicaux et éclairés’ – n’a aucune raison de défendre ces individus et/ou organisations. «
Gauchistes devenus militants anti-islamistes ou trotskistes qui traitent Baader de petit bourgeois : l’ambiance s’annonce des meilleures au sein de l’extrême-gauche.
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