Consternant !

On ne résiste pas à vous faire partager la prose que l’on trouve sur la page facebook d’un militant anarchiste liégeois. On vous jure qu’on a rien inventé et que l’orthographe et l’absence de synthaxe sont d’origine !

a tout les neofascistes et euronazis,je dédie ma haine ,je leur promet des jours comme des cauchemards et des nuits de veilles funebres au pieds des cercueuils de leurs freres de peste brune.Je leur jure de leur donner fil a retordre et cordes aux cous,pour empecher le barbelé,et toutes les mains qu ils veulent y accrocher.Pour en finir,je leur assure,une mort lente d apres vie dure ,car si il est humanité a tuer ,c est bien la leur qui est visée!MORT AUX RACISMES AVANT QU ILS NE NOUS TUENT…

ANTIFA ? Plus que jamais : ahahah !

Dans la rubrique « culture et antifascisme », nous ne résistons pas à l’envie de vous faire découvrir le groupe « Los Foiros » (en voilà, un nom qui leur va bien). Groupe de « redskins » (skinheads extrémistes de gauche) et de sa fameuse chanson « J’ai le string qui me rentre dans le cul ».

Ca laisse sans voix, non ?

CULTURE ANTIFA A DECOUVRIR ICI !

Waterloo anarchiste

Le camp No Border est un rassemblement périodique de mouvements de tendance anarchiste et qui militent pour la cause des sans-papiers.

Le but de ce camp est d’organiser des débats mais aussi de mener des actions diverses contre les institutions ou les sociétés accusées de favoriser la politique d’expulsion des clandestins.

Ce camp qui dura 7 jours aura été un véritable Waterloo pour les activistes anarchistes.
En effet, le bilan est sans appel :

• la plupart de leurs actions ont été soit perturbées soit empêchées par les forces de police
• sur la semaine, il y a eu plus de cinq cent arrestations et donc autant de personnes identifiées et fichées
• cinq de ces activistes ont même été mis sous mandats d’arrêt pour des faits graves de violence
• ils se sont donné une image méritée de crapules violentes.

Les erreurs flagrantes

Tout d’abord, en choisissant de loger leur « camp » sur le site appelé « Tour et taxis », les organisateurs ont recherché une solution de facilité qui s’est payée cash au niveau de l’efficacité militante. En effet, lancer des actions militantes d’une « base » aussi facilement contrôlable que ce site bruxellois bien connu, ne peut que faciliter le travail des services de police qui savaient exactement où attendre les militants afin de les contrôler voire de les arrêter. Ce dont ils ne se sont pas privés. En 2001 déjà, l’utilisation de ce site lors de rassemblements anti-globalisation avaient permis aux policiers de prendre des centaines de militants dans une véritable nasse. Visiblement, à gauche, rien appris, rien compris !

Ensuite, la tentative de participation du mercredi 29 septembre à la manifestation euro-syndicale sans avoir pris des garanties solides auprès des syndicats. Ce qui a permis à la police d’isoler le « bloc no border » et d’interpeller manu-militari les militants avec le concours du service d’ordre syndical.

Et enfin, une interdiction de manifester le vendredi 1er octobre qui a été ignorée par les organisateurs de « no border » sans avoir prévu aucun plan B. Se contentant d’envoyer des militants se jeter dans la gueule du loup policier pour rien !

Enfin, certains excités sont tombés dans le piège bien connu en répondant aux arrestations massives par l’attaque le vendredi soir d’un commissariat de police. Justifiant de fait, la répression et provoquant la mise en détention de cinq militants.

Les vraies raisons de cette répression ?

Non, les gradés de la police ne sont pas devenus de méchants fachos. Mais il est patent que les services de police avaient obtenu des informations fiables sur la volonté de certains activistes européens de provoquer des troubles à l’occasion de ce camp. Rappelons également que la mouvance anarchiste rassemblée autour de la cause des sans papiers s’est rendue coupable, ces deux dernières années, d’une série impressionnante d’actes de violences passés étrangement sous silence par nos médias.

Vitres d’entreprises ou de commissariats brisées, jets de peinture, voitures endommagées, jets de bouteilles incendiaires, c’est une véritable guérilla urbaine « cachée » qui semble se développer. Et selon certaines sources, les auteurs ne seraient pas belges mais seraient à chercher dans des pays voisins de la Belgique. C’est peut être aussi cela qui a poussé la police à essayer d’arrêter un grand nombre d’activistes européens. Afin d’essayer d’identifier les auteurs de ces actes de violence, toujours impunis à ce jour.

Quoi qu’il en soit, la mouvance militante anarchiste aura sans doute du mal à se remettre d’un tel échec. Et ce n’est pas nous qui nous en plaindrons !

IMAGES D’UN PIEGE A CONS