Le repenti !

Resistances.be a récemment lancé un appel aux « Anciens de l’extrême droite », pour demander à tout repenti ayant milité dans une structure nationaliste de témoigner de son obscur passé.

Le coup du repenti dont on ne verra ni la tête ni le véritable nom est cousu de fil blanc. Ca permet une fois de plus de dire et d’écrire n’importe quoi sur la nébuleuse des « horribles super-méchants de l’extrême ultra super droite ».

Pour gagner du temps, on a déjà fait l’interview du repenti nous-mêmes. Gardez là en tête et quand Résistances sortira le sien, vous verrez que la caricature que nous en faisons ici sera en dessous de la réalité..

Un repenti nous parle !!! 

Après des années et des années de travail, d’espionnage – je veux dire de surveillance et de recoupements- après de réelles prises de risques (augmentation de la charge pondérale suite aux nombreuses bouffes prises avec nos indicateurs, etc…), l’équipe de Résidences.be (là où loge la vérité) a enfin pu retourner un membre de l’esssstrème-droite (les s, ça fait plus peur !) qui s’est repenti et est prêt à nous livrer les secrets de la nébuleuse identaro-nationalisto-panafricano-supremacisto-antisémite. Voici son interview exclusive !

ResidenceS : Bonjour, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Kevin Anonyme : Oui, bien sûr. Je m’appelle Kevin X, j’ai 28 ans et je vis à Ans, euh à Bruxelles. (vous couperez, hein, que je n’ai pas de problèmes ?)… J’adore la hard science-fiction spéculative, les percings et Marilyn Manson. J’éprouve une certaine fascination pour le monde des Samouraïs, des Ninjas et des gothiques ! Je précise aussi que je suis adepte de Baal Moloch et supporter du Standard dont je suis membre du groupe hooligan antifa Ultra Inferno (surnommés « les lièvres véloces » par les groupes concurrents, mais je ne sais pas pourquoi). Je pratique aussi l’onanisme, ce qui explique que mes amis disent de moi que je suis un branleur

ResidenceS : Parlez nous un peu de votre parcours politique …

Kevin Anonyme : J’ai toujours été fasciné par le Mal. Etant donné que l’extrême-droite était désignée comme telle par les médias (génocides, camps de concentration, racisme, haine, profanations de tombes, rituels occultes etc ..) j’ai naturellement décidé de m’y intéresser.

ResidenceS : C’est alors que le cauchemar a commencé …?

Kevin Anonyme : Oui, j’ai été très déçu!! Ils ne parlaient que de politique ! Pas une profanation ! Pas un sacrifice rituel, rien ! J’ai même entendu l’un de leur militants affirmer lutter « contre les forces du Mal »! Ils craignent trop ! Pourtant, le Mal c’est cool !! C’est ce qu’il y a de plus extrême, tu vois !!! *gémissements* J’aime la haine !!! J’ai soif de sang ! *gémissements*

ResidenceS : Oui bon, on s’écarte là ! On coupera. Tu as été membre du FN belge ?

Kevin Anonyme : Oui

ResidenceS : Et… ? Alors ?

Kevin Anonyme : Rien, ils étaient nuls !

ResidenceS: Ah tu veux dire que leur manière de vivre n’avait rein à voir avec tes valeurs ?

Kevin Anonyme : Non, ils sont justes nuls à chier, j’arrive pas à comprendre que des glands pareils vous fassent peur

RésidenceS : Mais qu’est-ce qu’ils disaient ? Ils incitaient à la haine, hein ?

Kevin : Bof, rien de bien marrant. Quelques blagues racistes sans plus !

RésidenceS : Bon j’ai compris, lis ça !

Kevin : « Lors de mon expérience au sein du FN, j’ai pu constater les discours de haine et d’intolérance développés par les affreux extrémistes qui dirigent le Front »…je peux aussi dire qu’ils mangent des enfants, si vous voulez ?

RésidenceS : Bon passons le FN ! Après, où as-tu milité ?

Kevin Anonyme : Je me suis mis à fréquenter NATION

ResidenceS : Aaaaaaaaaaaah (ndlr : cri de satisfaction de l’intervenant très content d’arriver dans le vif du sujet)

ResidenceS : Quelle était ton implication au sein de NATION ?

Kevin Anonyme : Un fois, j’ai tracté. Je suis allé à une permanence aussi ! C’était horrible ! Durant un moment, j’ai cru qu’ils disaient la vérité ! Puis, après quelques temps, j’ai quitté le mouvement en pleurant (je n’expliquerai pas les raisons).

ResidenceS : D’accord … Donne nous des détails sur leurs dirigeants … Nous voudrions des informations juteuses !

Kevin Anonyme : Cela tombe bien, j’ai des informations exclusives. J’ai entendu dire qu’Hervé Van Laethem a fait partie d’un groupe qui s’appelait « L’Assaut » dans sa jeunesse !!! Un de leur dirigeant est à demi italien et un autre a un bouc.

ResidenceS : Il élève une chèvre ?? Vous voulez dire qu’il stocke des animaux chez lui pour avoir de quoi s’alimenter le jour de la guerre ethnique ? Il a un potager, des provisions, des armes, des tourelles de char .. C’est ça hein ?

Kevin Anonyme : Non je voulais dire un bouc … Un genre de barbe quoi …

ResidenceS : Oui c’est normal que tu n’as rien vu : l’extreme-droite cache bien ses plans de domination du monde ! Ils sont des membres du réseau secret WHITE POWER, c’est ça ??

Kevin Anonyme : Peut être mais c’est bien secret. D’ailleurs, ils n’arrêtent pas de se moquer de ce genre de groupes. Mais c’est sans doute pour mieux cacher leur jeu.

ResidenceS : (un peu énervé) Ecoute grand, on t’a payé 50 euros et 5 joints pour cette interview, alors fournis nous du sensationnel où je pourrais te péter les dents …en toute démocratie !

Kevin Anonyme : Ah oui, ah oui ! j’ai quelque chose. D’abord, j’ai vu à une réunion, un type qui faisait un signe de croix.

ResidenceS : Ah bon ça ! Des signes d’intégrisme chrétien…Et quoi encore ?

Kevin Anonyme : Ah oui, aussi, Van Laethem. Une fois, il a été aux toilettes  et je suis formel…il ne s’est pas lavé les mains après !

 

 

ResidenceS : Encore une preuve que ces « peu reluisants  » messieurs n’ont pas de leçons à donner sur « les mains propres ». Merci de ton courageux témoignage, Thibault…(merde,non je voulais dire Kevin…on coupera, promis !).

Thi (euh…) Kevin en plein entraînement avant sa dangereuse mission d’infiltration

Terrorisme gauchiste à Cologne (2)

Texte écrit par Robert Spieler de la « Nouvelle Droite Populaire » – www.robert-spieler.net

La guerre de Cologne

L’association Pro-Köln, dirigée par Markus Beisicht, qui dispose de plusieurs élus au Conseil Municipal de Cologne organisait samedi 2 septembre une grande manifestation européenne contre la construction d’une grande mosquée au cœur de Cologne. J’y étais invité aux côtés de Filip Dewinter, porte- parole du Vlams Belang, Mario Borghezio, député de la Ligue du Nord, les dirigeants autrichiens du FPOE et le député (ex chrétien-démocrate) Henry Nitzsche qui vient de quitter ce parti. Tous étaient présents, mais pas J.M. LE PEN qui avait décliné l’invitation, ni aucun responsable du FN.

Vendredi 19 septembre : conférence de presse internationale.

Arrivé tôt à Cologne avec François Ferrier, Conseiller Général de Lorraine, mes amis de la Droite Populaire d’Alsace et de Lille, pour participer à la conférence de presse internationale où je suis le seul représentant de la France, le regroupement des délégations étrangères s’effectue à l’aéroport de Cologne.Notre amie Hilde Delobel nous y attend. Un bus nous amène sur le lieu ultra secret de la conférence de presse. La salle de la Mairie où celle-ci devait avoir lieu ayant été retirée quelques jours plus tôt par le maire chrétien-démocrate qui a lancé des appels à l’intolérance et à la haine contre nous, celle-ci est organisée sur un bateau. Une demi-heure après notre arrivée, les journalistes ayant été informés à la dernière seconde, ceux-ci arrivent, accompagnés de quelques dizaines de gauchistes. Peu de policiers à l’horizon.

Une trentaine de journalistes réussissent à monter à bord, mais autant restent à quai car les gauchistes lancent des pierres qui brisent les verrières du bateau, manquant de peu de blesser des amis alsaciens. Le capitaine décide d’éloigner le bateau de l’embarcadère.

Errance sur le Rhin.

Notre errance sur le Rhin commence, la plupart du temps statique. Quatre vedettes de la police viennent nous encadrer. Pour nous protéger d’éventuels U-boote gauchistes ? Nous comprendrons assez vite qu’il s’agit surtout de nous empêcher de débarquer. Un bateau pompier nous suit. Un hélicoptère nous survole.
La conférence de presse peut cependant avoir lieu. J’y interviens aux côtés de mes amis européens.
Au bout de deux heures, des vedettes de la police s’amarrent à notre bateau, exfiltrant les seuls journalistes.
Au bout de trois heures d’attente, prisonniers de notre bateau,, la menace de plainte du député Nitszche (que nous signons tous) pour entrave à la liberté de circuler et séquestration débloque la situation. Mais un kilomètre plus loin, le bateau s’arrête à nouveau  devant un pont sur lequel se massent quelques dizaines  de gauchistes qui nous canardent. Arrêt de vingt minutes, puis nous forçons le passage en recevant à nouveau des projectiles malgré la présence (inefficace) de la police. Cette plaisanterie se renouvellera avant que nous n’arrivions enfin à l’embarcadère à proximité du zoo, où nous débarquons. Une nuée de journalistes nous y attendent.

Prisonniers à l’embarcadère.

Des forces importantes de police sont présentes, ainsi que les gauchistes. Impossible de prendre les bus. L’un a été vandalisé, le chauffeur de l’autre s’est enfui à toutes jambes. Nouvelle attente.
Harald Vilimsky, secrétaire national du FPOE s’approche d’un policier en lui présentant le passeport diplomatique dont il est porteur. « Dégage » lui dit le policier. La police nous conseille de demander des taxis. Peine perdue, aucun taxi n’accepte de s’approcher.
Il faudra attendre deux heures pour qu’enfin la police se décide à nous exfiltrer avec des véhicules prévus pour transporter 6 personnes. Nous nous y entassons à 12 dans un véhicule et même à quinze dans le second.

Samedi 20 septembre : l’attente.

Rendez-vous confidentiel à 9h45 des délégations étrangères et des militants flamands venus avec trois cars, à la gare de l’aéroport de Cologne. Un train doit nous amener, encadré par la police à la gare centrale de Cologne où la police doit nous escorter jusqu’au Heumarkt, distant de 500 mètres, où la manifestation doit avoir lieu. Nos jeunes camarades strasbourgeois nous ont rejoint. Nouvelle attente. Le départ du train doit avoir lieu à 11h08. Il ne partira jamais.
Dans la nuit, un aiguillage avait été saboté. Réparé quelques heures plus tard cependant.
Mais nous apprenons que les gauchistes occupent les voies au niveau d’une gare intermédiaire . Nouvelle attente. Pourtant des trains partent, mais la police fait barrage pour nous empêcher d’y monter.
Vers 13h, le chef de la police fédérale (l’équivalent de la gendarmerie, donc non inféodé au maire) est tout à fait correct et nous informe qu’il a reçu l’ordre de nous empêcher de rejoindre Cologne, notre sécurité ne pouvant être assurée.

Pendant ce temps à Cologne.

La veille, une manifestation gauchiste avait eu lieu sur la place où nous devions nous réunir. Les contre-manifestants avaient été dégagés la nuit par la police afin de permettre le montage de l’infrastructure. Mais le matin, la tension était à son comble. Des groupes d’autonomes très organisés et mobiles attaquaient la police. Une policière se fit arracher son arme !!! Mais la police, faiblement équipée et motivée n’intervenait pas avec la vigueur exigée par cette situation insurrectionnelle. Mario Borghezio réussit cependant à « tenir » quelque temps le podium et à prendre la parole. Mais les sympathisants présents durent se disperser, une cinquantaine se réfugiant dans les bureaux de Pro-Köln, encerclés par 500 excités, où ils durent attendre la fin de la soirée avant d’être libérés. Mario Borghezio réussit à forcer le blocus à bord d’un camion !

La contre-attaque.

Une conférence de presse est organisée vers 15h à l’aéroport, en présence de centaines de militants qui scandent : « Wir sind das Volk » (nous sommes le peuple). Puis la dispersion a lieu et la contre-attaque commence :
– en Autriche, l’ambassadeur d’Allemagne est convoqué et se voit remettre une protestation officielle du gouvernement autrichien.
– Robert Spieler et ses amis déposent une plainte contre le chef de la police auprès du Procureur de la République de Cologne, pour séquestration et atteinte à  la liberté de circuler.
– Une grande campagne va être organisée par Pro-Köln contre le maire félon et pour exiger la démission du chef de la police.
– Je prendrai contact lundi 22 septembre avec Markus Beisicht afin de lui proposer l’organisation d’une campagne internationale avec le soutien des identitaires français, qui ont montré leur excellence dans ce domaine.

Conclusion

Lors du dîner qui suivit, Markus Beisicht se félicita des résultats objectifs de cette opération : une couverture médiatique colossale (Pro-Köln est à 11% dans les sondages pour l’élection municipale de 2009).  Nul doute que le résultat final sera bien supérieur.
Il insista aussi sur la nécessité pour les patriotes européens de travailler en réseau. « Nous sommes partout menacés par le politiquement correct, et il est indispensable de se réunir pour défendre notre identité européenne. Les problèmes ne peuvent plus être résolus au niveau national »
Lors de mon intervention, je lui ai exprimé toute notre admiration et notre soutien pour le combat que mènent nos camarades allemands, en insistant sur le danger absolu que représente l’immigration non européenne pour notre identité, et sur la responsabilité d’une classe politique qui trahit son peuple.

Terriorisme gauchiste à Cologne (1)

à lire sur le blog d’Alain Escada : http://alainescada.hautetfort.com

Ce samedi 20 septembre, à Cologne, le comité Pro Köln (Pour Cologne) organisait un grand congrès pour protester contre la construction d’une gigantesque mosquée dans cette ville d’Allemagne. A cette occasion, le comité Pro Köln avait invité des associations, mouvements et partis européens connus pour leur opposition à l’islamisation de notre continent.

Ce samedi 20 septembre, à Cologne, le comité Pro Köln (Pour Cologne) organisait un grand congrès pour protester contre la construction d’une gigantesque mosquée dans cette ville d’Allemagne. A cette occasion, le comité Pro Köln avait invité des associations, mouvements et partis européens connus pour leur opposition à l’islamisation de notre continent.

Bien connue pour son intolérance, l’extrême gauche en a profité pour organiser des contre-manifestations dans différents coins de la ville. Dès le début de la matinée, des heurts violents se sont produits entre forces de l’ordre et casseurs communistes et anarchistes. Certains manifestants anarcho-communistes ont tenté de voler leurs armes à des policiers. Le porte-parole de la police a dénoncé les “attaques massives” menées contre les policiers. Les casseurs anarcho-communistes en ont profité pour allumer différents incendies et commettre de nombreux actes de vandalisme créant un décor de véritable chaos urbain.

Contraste saisissant avec la dignité du meeting du comité Pro Köln…

Résistances : porte-flingue d’un des FN belges ?

Qu’on se le dise dans la droite nationale, identitaire ou même un peu extrême : ne touchez pas au nouveau FN belge sous peine que le site antifa Résistances ne le venge aussitôt.

Nous avions déjà publié un article sur cette très étonnante complaisance du soi-disant “Observatoire belge de l’extrême-droite belge Résistances” envers le Fn belge “rénové” : https://antifaahahah.wordpress.com/2008/03/20/resistances-fn-ce-nest-plus-de-lamour-cest-de-la-rage/

Mais un récent article du site antifa en question démontre non seulement une complaisance mais carrément une collaboration entre les deux.

Démonstration : le 13 août parait sur un site nationaliste concurrent du FN belge, un éditorial pas gentil pour le reste de la mouvance. Que ce soit intelligent ou non comme démarche est un autre débat, la polémique ne fait-elle pas partie prenante de la politique ?

Mais revenons à nos moutons : moins de 20 jours plus tard parait un article sur Résistances qui attaque violemment le mouvement concurrent en question. Quel est le rapport avec le FN, me direz-vous ? N’est-il pas normal qu’un site antifa s’attaque à notre famille de pensée ?

Sans nul doute sauf que deux éléments démontre la coordination entre les deux : le fait qu’outre le groupe attaqué, l’article égratine toute la mouvance nationalisto-identiatire SAUF le nouveau FN et surtout qu’un élément contenu dans l’article n’a pu être fourni que par un membre éminent de la direction du FN belge.

Les raisons de cette étroite collaboration avec l’officine para-policière et les gens qui allaient éliminer le férétisme (mais manifestement pas toutes ses méthodes) sont sans doute multiples mais devraient néanmoins poser questions tant chez les soi-disant antifascistes que dans le camp national.

Antifascisme monomaniaque ou schyzophrénie ?

Le site Internet Résistances (auto-proclamé observatoire spécialiste combattant de l’extrême-droite qu’il traque sans cesse avec ses super-limiers hyper courageux et super courageux) semble n’avoir plus qu’une obsession, c’est le Mouvement NATION. Ainsi rien que pour  pour l’été 2008, Résistances a publié 5 articles qui attaquent NATION directement ou indirectement. Et depuis la création du mouvement identitaire en question, ce sont des dizaines d’articles que Résistances y a consacré.

Assez curieux alors que Résistances  ne cesse de traiter NATION de groupuscule insignifiant. Son rédacteur ne  croirait-il donc même pas à ses propres affirmations ? Nous n’entrerons pas aujourd’hui dans ce débat freudien.

Etudions plutôt le dernier délire paru sur les « liens entre NATION et le révisionnisme » et remarquons qu’en fait Résistances rend tout d’abord un fameux service à NATION.

Tout d’abord en semblant démontrer par l’attention toute particlière que les investigateurs « antifascistes » lui consacrent que NATION est bel et bien un acteur incontournable de la scène nationaliste de Belgique francophone.

Ensuite, en lui reconnaissant la volonté de vouloir changer. Résistances  reconnait ainsi lui-même et nous le citons : « Depuis sa création en septembre 1999, le mouvement Nation fait le ménage dans ses rangs : il écarte systématiquement toutes les références «NS» («national-socialistes» dans le jargon de l’extrême droite) revendiquées par certains de ses jeunes supporters ».  Plus loin, Résistances reconnait l’arrivée d’une nouvelle génération…

Moins gai, Résistances semble avoir un problème avec la langue française puisqu’il affirme que « le révisionnisme est la dénomination officielle dont se servent les négationnistes (et seulement eux !) pour désigner le génocide des Juifs commis par les nazis… ». Alors que le dernier antifasciste un peu cultivé sait bien que le révisionnisme ne désigne bien entendu pas le génocide juif mais bien la contestation de celui-ci. L’hystérie n’aide sans doute pas à écrire convenablement…

Reconnaissons néanmoins au rédacteur de Résistances, un indéniable talent à manipuler les mots afin de pouvoir diaboliser à outrance sans avoir aucun élément concret pour le faire.

Plus étonnant par contre est la perche tendue à deux reprises par Résistances à la direction de NATION. Notons en effet, ces deux phrases : « Nation reconnaîtrait-il aujourd’hui l’existence des chambres à gaz criminelles nazies et le génocide des Juifs en Europe entre 1941 et 1945 ? Si oui, qu’il s’exprime alors sur ce sujet » et aussi  » Pour terminer, il faut signaler encore que le mouvement Nation n’a jamais remis en cause, par une déclaration officielle par exemple, sa filiation structurelle avec le groupe néonazi l’Assaut ni avec le négationnisme ou le nazisme. »

Un peu comme si Résistances considérerait NATION autrement s’il voulait bien se distancier de l’anti-sémitisme. Ce qui tendrait à démontrer que l’anti-sémitisme semble bien être la principale préoccupation de Résistances, en tous les cas bien loin avant toutes les autres formes de racisme que l’on reproche habituellement, et très souvent à tort, aux formations identitaires et nationalistes.

Au club med des trotskistes

Le Journal du Dimanche a publié un article expliquant le déroulement d’un camp d’été de jeunes extrémistes de gauche.

Nous vous encourageons à aller lire un article qui, par certains côtés, aurait pu être écrit par un de nos rédacteurs.

http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200832/au-club-med-des-jeunes-trotskistes_137162.html

Nous ne résistons néanmoins pas au plaisir de vous en faire partager le dernier paragraphe :

L’orientation sexuelle mise en avant

Il est vrai qu’aux RIJ, la politique ne s’arrête pas avec le coucher du soleil. Ici, même les fêtes sont des « lieux d’expérimentation ». Ainsi, la journée sur le féminisme est clôturée par une « fête femmes », non mixte. A l’abri des regards mâles, dans un espace fermé, les femmes jouent et dansent entre elles pour leur « permettre de se libérer de la pression des hommes et déconstruire les normes de la société patriarcale », explique Fanny, 22 ans, membre de la direction féministe du camp. « Nous avons fait un concours, un relais boisson, je n’avais jamais vu des filles se conduire de cette manière. On aurait presque dit des mecs! » jure Catherine, 21 ans, enchantée par l’expérience.

Le lendemain soir, l’exercice de « déconstruction des normes » se poursuit avec la soirée LGBT (lesbiennes-gays-bi-transsexuelles). Objectif: découvrir qu' »une autre sexualité est possible ». Pour cette nuit, les couples hétérosexuels sont priés de ne pas s’afficher. Au rythme des tubes, les anticapitalistes se trémoussent en se faisant passer des glaçons de bouche en bouche. Au final, le bilan de la fête sera mitigé: « Beaucoup de camarades n’ont pas vraiment joué le jeu », confie Robin, maquillé comme une femme pour l’occasion. Mathilde, membre du bureau national des JCR (Jeunesses communistes révolutionnaires), en convient: « Nous ne pouvons pas créer la société de nos rêves en une semaine, dans un camping. Pour cela, il faudra attendre la révolution. »

Quand la gauche utilise Novopress !

La plate-forme « STOP USA » est une initiative anti-impérialiste  proche de l’extrême-gauche. Ses initiateurs étant entre autres un dirigeant du PTB (parti maoïste belge), Abu Jajah de la Ligue Arabe Européenne et un animateur de l’agence d’information alternative Indymedia.

Faisant feu de tout bois, ce site n’hésite pas à se faire l’écho des pires thèses conspirationnistes. Les sceptiques quant aux événements du 11 septembre se délecteront ainsi de l’article repris sur le site Internet de« STOP USA » qui explique la curieuse et très temporaire arrestation d’agents israéliens le jour même à New York.

Mais où se distingue particulièrement ce site, c’est qu’il a utilisé au moins un article de Novopress, l’agence de presse alternative de tendance identitaire. Ainsi cet article sur les déclarations du politicien américain Pat Buchanan qui jugeait fort sévèrement l’attitude anti-russe de l’administration américaine dans la crise de Géorgie : http://www.stopusa.be/scripts/texte.php?section=BEBB&langue=1&id=25926.

Une grande première  pour l’extrême-gauche d’utiliser l’apport de milieux identitaires. La preuve d’une grande liberté d’esprit…à moins que comme la plupart des gens, ils ne lisent pas Résistances et ne connaissaient donc pas la sensibilité identitaire de Novopress.