A peine venions-nous d’écrire l’article sur la radicalisation de l’extrême-gauche que le jour même, les événements nous donnaient raison.
A Genève tout d’abord où parallèlement à une manifestation, quelques dizaines de manifestants cagoulés ont brisé les vitrines d’un bijoutier, de banques et d’un hôtel. Ils ont également incendiés de nombreux véhicules luxueux qui se trouvaient le long du parcours.
A Bruxelles aussi où un communiqué publié sur le site du Secours Rouge (association de soutien aux terroristes anarcho-communistes de tous poils) nous apprend que dans la nuit du 23 au 24 novembre, les vitres d’agences bancaires Fortis, Dexia, Citibank ainsi que celles d’une banque de la poste ont été brisées à Ixelles et Neder-over-Hembeek en soldiarité. Cette action aurait eu lieu en « solidarité » avec deux militants anarchistes détenus à Gand.
Notons d’ailleurs que le Secours Rouge est coutumier du fait de publier des communiqués revendiquant ce genre de violence. Tout comme l’est le site « Brèves du désordre » dont s’est d’ailleurs la seule fonction (comme son nom l’indique) et enfin le Centre de Medias Alternatifs de Bruxelles (CEMAB).
On peut se poser la question de savoir si le fait de publier ces revendications ne participe pas à de l’incitation à la violence. De même, on peut se demander si la police a pris la peine de s’informer qui sont derrière ces sites, en particulier de celui de « Brèves du désordre » et surtout comment ces revendications leur sont « envoyées ». Le monde militant d’extrême-gauche n’est pas si large que cela et nous avons difficile à penser que les animateurs de ces sites n’ont aucune idée quant à ceux qui leur fournisse.
Etonnant que les super-hyper-révolutionnaires du Secours Rouge jouissent ainsi d’une bien étrange mansuétude du parquet. Etonnant que Secours Rouge lui-même ne s’en étonne pas lui-même. On en reparlera très bientôt.
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