1er mai 2018, le jour où l’extrême-gauche activiste disparut en Belgique !

Les images des casseurs gauchistes à l’œuvre à Paris sont dans tous les esprits.

En Belgique par contre, rien de tout cela. Le 1er Mai fut très calme. Trop d’ailleurs pour que l’on puisse encore dire qu’il existe une extrême-gauche dans ce pays. (on ne parle bien évidemment pas ici du PTB qui a renoncé à tout activisme, pour l’instant du moins)

Trois événements permettent d’analyser cette journée.

Un premier mai révolutionnaire…sans révolution

La première manifestation rassembla la gauche radicale de type anarchiste et maoïste (décidément les anars espagnols abattus d’une balle dans la nuque par les staliniens doivent se retourner dans leurs tombes). Du Secours Rouge (fan club des groupes terroristes partout dans le monde) à Alternative Libertaire en passant par la mouvance « antifa », nos anarcho-mao ont eu besoin d’un gros renfort de membres gauchistes de la diaspora turque, kurde et iranienne pour arriver à 300 participants. A noter que 20 organisations avaient appelé à cette manifestation, ce qui donne une meilleure idée de la capacité de mobilisation de ces groupes…Groupes qui bien que très critiques envers le PS et les syndicats se sont empressés de rejoindre le cortège…syndical qui démarrait un peu plus tard

Un premier mai du syndicalisme de combat…pas très combattif

Le syndicat socialiste organisait donc un autre cortège, marqué lui par une présence d’une gauche plus « institutionnalisée » dont de nombreux groupes trotskistes tels que le Parti Socialiste de Lutte, La Lutte, la Gauche Anticapitaliste,… Ici, les plus radicaux des slogans se limitaient à « ça va péter ».  Ce cortège rassembla à peu près 1200 personnes (y compris les 300 maoïstes dont nous parlions plus haut et qui les ont rejoint). Le cortège se termina par l’assaut…des barbecues et stands de boissons installés à l’arrivée du cortège.

Un premier mai à l’antifascisme discret

Grande première par contre, la facilité avec laquelle le mouvement solidariste Nation a pu tenir un rassemblement à Charleroi ce même premier mai. Malgré que Charleroi soit une ville avec une forte tradition de gauche, Nation a pu occuper plus d’une heure, l’esplanade devant la gare de Charleroi sans la moindre contestation de qui que ce soit. Un tardif appel à contre-manifester avait bien circulé dans certains milieux syndicaux, proche du Parti Communiste mais sans aucun effet. Notons que Nation avait publiquement annoncé ce rassemblement depuis des semaines… La seule explication à l’absence de réaction contre ce rassemblement est que l’extrême-gauche belge en est arrivée à un tel point de décrépitude qu’elle ne peut organiser au niveau national qu’une seule activité à la fois, si elle veut éviter un bide !

 

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L’avant-garde révolutionnaire, notez le gars au tambour LOL

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